7 janvier 2023
Nous disons donc…
Petit sondage
« Un atelier comme celui-ci, ça vous tenterait ? »
Je me lance…
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La question
Il m’est venu récemment le goût très vif de donner un atelier qui ferait totalement mon affaire, pour une fois.
Mais bien entendu, la première question qui se pose avant de me mettre à l’élaborer plus avant est alors :
Est-ce que le suivre intéresserait le moindre chat de ce côté-ci d’Alpha du Centaure ? [1]
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Pourquoi un atelier
Commençons par préciser : quelle sorte d’atelier ?
Il ne s’agirait pas, en tout cas pas dans un premier temps, à proprement parler d’un atelier d’écriture ou de jeu. Plus tard, peut-être. Mais pour me lancer, ce serait plutôt un atelier sur l’imaginaire.
Je m’explique.
Le plus souvent l’enseignement des arts liés à l’écriture ou au théâtre porte sur le « comment ? » :
Comment articuler quand on parle, comment bouger, comment construire un personnage, comment structurer un récit, comment puncher des dialogues, comment occuper l’espace, et ainsi de suite. Ce sont bien entendu des aspects essentiels et qu’il faut apprendre à maitriser, mais ce ne sont pas les seuls.
Un autre qui à mes yeux l’est au moins autant, essentiel, mais qui pourtant est presque toujours laissé de côté, c’est : « quoi ? » — et même « pourquoi ? »
On entend très souvent des artistes affirmer que l’art, c’est essentiel. Je veux bien. Mais pourquoi est-ce que ce l’est ?
Autrement dit : de quoi ça parle ?
Eh bien ça parle (entre autres sujets possibles) de l’imaginaire.
Mais l’imaginaire, qu’est-ce que c’est ?
Et comment ça s’exprime ? (D’un point de vue artistique, bien entendu)
À mon sens, c’est par là qu’il faut commencer : comment ça nait, une idée ?
Et comment est-ce que, par la suite, ça se développe ?
Qu’est-ce qui a des chances de l’encourager, de la nourrir ?
Et quelles sont les meilleures manières de se faire des jambettes à soi-même et à ses projets ?
Il ne s’agit bien entendu pas de donner un cours théorique sur la chose, mais au contraire d’y aller par des exercices pratiques.
Pourquoi est-ce que je trouve ces questions fondamentales ?
Tout simplement parce que j’ai constaté depuis longtemps qu’un ou une artiste dont la formation a reposé essentiellement sur le « comment » plutôt que sur le « quoi » aura très souvent développé sa faculté de répondre à des commandes qu’on lui passe plutôt que celle de développer les siennes propres.
C’est fort bien.
Mais il me semble que ce n’est pas du tout suffisant.
Donc…
Mon but est d’encourager chez les autres la recherche de leurs propres idées et de leurs propres projets (puisqu’aider ceux et celles qui veulent travailler aux projets des autres, il y a déjà bien assez de monde pour s’en occuper…)
Et c’est à ça que mon atelier de départ servirait.
Plus tard, une fois le langage commun établi, il pourra y avoir d’autres versions de l’atelier, portant plus spécifiquement sur tel ou tel aspect du jeu, de l’impro ou de l’écriture.
Mais pour le moment, commençons par le commencement.
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Pratiquement, ça aurait l’air de… ?
Le premier atelier « de base » se donnerait dès cet hiver.
Durant 10 semaines.
À raison d’une journée de 2 X 3 heures par semaine.
Ce qui représenterait donc 60 heures au total.
Du début mars au début de mai. Pour le moment, je pense à : de la semaine du 6 mars à la semaine du 8 mai. Journée de la semaine à déterminer. [2]
Le groupe serait limité à 8 participant.e.s.
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Ça coûterait combien ?
Le meilleur chiffre auquel je suis parvenu est de 12 $ / h – par particiant.e,
L’atelier reviendrait donc à 720 $.
Le total serait à payer au complet pour officialiser l’inscription et ne serait pas remboursable.
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Faites-moi signe
Qu’est-ce que ça vous dit ?
Ça vous tenterait ?
Vous avez des questions ?
Des commentaires ?
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Écrivez-moi ici :
Selon la teneur des messages que je recevrai (si j’en reçois), je répondrai par une suite à ce billet-ci, sur mon blogue donc, ou directement, par courriel.
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Je déciderai en fonction des réponses si je vais de l’avant ou pas.
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Gros merci !
À bientôt j’espère.
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Questions / Réponses
1 – « À qui s’adresse cet atelier ? » Aux artistes en général, à monsieur et madame tout le monde, ou bedon aux comédiens et gens de théâtre ?
Réponse : Dans le cas de cet atelier-ci, à tout le monde qui est intéressé à le suivre.
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2 – « On ne peut pas participer à distance, par Zoom ? »
Réponse : Pas pour le moment, en tout cas. Je me suis déjà pris une note de peut-être tenter la chose au cours d’une éventuelle deuxième année, mais à ce moment-ci, pour lancer le projet, ça ne me semble pas souhaitable : il y a déjà bien assez de facteurs à prendre en considération.
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[1] De l’autre côté je sais fort bien que ça se bousculerait au portillon, mais avec le temps de transport l’hypothèse d’en organiser un là-bas est invraisemblable. Ergo.
[2] Si jamais ce premier atelier fonctionne, je songe à peut-être en donner un autre (même sujet, même format) durant l’été. Ensuite, à l’automne, je le donnerais une troisième fois, mais en même temps j’en donnerais aussi une autre version constituant l’étape suivante — sans doute sur l’impro ou l’écriture.
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Ça m’attire. Je vais suivre de près les questions et commentaires. Seulement, pour moi, il faudrait absolument que ça soit l’après-midi. Je reste connectée.