Kean — Synthèse

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[en construction]

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Le turquoise indique des notes prises en 2002 en vue du complètement de l’écriture, ou des ajouts de 2018.

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Sixième Partie

Synthèse

Et Pistes

 

 


Notes impressionnistes

 

S’ils veulent créer, les hommes créatifs doivent tomber amoureux.

Pietro Citati [1]

 

 

 


 

S’établit entre l’amant et l’aimé un échange extrêmement étroit : tous les deux nourrissent, élèvent, éduquent et accompagnent dans leur croissance les enfants immortels de leur amour spirituel (…); c’est ainsi que s’établit entre eux une communauté beaucoup plus profonde que celle qui nous lie aux fruits de notre chair.

Pietro Citati [2]

 

 


 

À la fin de la pièce

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À peine conquis, l’Être est perdu.

Socrate doit parcourir son chemin en se confiant à la force obscure de notre manque, à son astuce de chasseur, au rayonnement de sa curiosité amoureuse.

Pietro Citati [3]

 

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Alors, de quoi est-ce qu’elle parle, la pièce ?

[référence à l’intro]

 

En faire le résumé acte par acte – présenter les enjeux.

Faire la synthèse de toutes les sections précédentes et déboucher sur l’état actuel de mes réflexions : trois mondes – les Grands, les Petits, les Bourgeois – les « démons », les « élisabéthains » et les « ? » [Bourgeoisie : la culture de l’acier] [Grands : pierre – Petits : terre – bourgeois : acier ???]
Autrement dit : finir avec ma « proposition » de départ. (inclure comme point de départ celle de l’été dernier)

Démons : Comme dans la tétralogie Wagner-Boulez-Chéreau
Expliquer, développer — illustrations.
(Lulu de Berg)

 


 

A- La pièce et les couches qui composent notre regard sur elle

 

Quatre couches historiques / philosophies à synthétiser

 

Le thème d’origine

Règne George III / George IV.

Débuts du romantisme anglais

 

La première reprise du thème

Le romantisme français et la Restauration

Le regard et la parole de Dumas père

L’Amérique : l’avenir, la révolution

 

La seconde reprise du thème

Sartre et le théâtre

L’existentialisme

Critique du romantisme par Camus

 

La troisième reprise du thème

Monter Kean en 2002

 

Les jeunes et leur vertige

Révolte et destin

« Voir » la pièce comme, dans le film The Matrix, Neo « voit » soudain de quoi sont faits le monde où il se trouve, et ses adversaires avec lui.

 

Le XIXe siècle est terminé — on ne le dirait pas souvent, à voir et à entendre ce qui se passe dans notre société, mais oui, c’est vrai, ce n’est pas une rumeur : le XIXe siècle est fini. Même si, ici, il a avorté. Il est tellement fini que nombre de gens lui vomissent dessus : Angenot sur la liberté – profs de littérature tournant Hugo en ridicule.

Ce n’est pas prétendre que le XIXe dure toujours que de rendre hommage à ceux qui ont posé les fondements de ce qui s’est fait, dit, écrit et créé de plus beau depuis leur époque à eux. Surtout pas dans une société où le film-culte de l’année (supporté par cent signatures d’artistes, d’intellectuels et de figures publiques) chante les louanges d’un mouvement dont les fondements étaient la peur du progrès et le maintien de l’aristocratie.

Bien entendu, on peut et l’on doit être critique à l’égard de Hugo et de son siècle, comme on se doit de l’être en toutes choses. Et même, ne particulier dans ce cas-ci :  parce que certains des fruits portés par le mouvement romantique se sont révélés hautement toxiques. D’où la citation de Camus.

Mais vivre et créer, comme dans le cas de Camus, dans une société dont les fondements ont été en grande partie façonnés par les Romantiques — quand bien même ils auraient fini par échouer — n’a pas les mêmes conséquences que de vivre dans une société dont les fondements ont été façonnés en grande partie par leurs adversaires les plus acharnés.

 


 

B- Tentatives de synthèse

 

[images Fuseli, etc, ici ?]

 


 

C- Pistes pour monter Kean

 

Les trois mondes, etc

 


 

D- Texte d’Intro et conclusion du spectacle

 

Mettre les deux courts textes de présentation de RDD ici, et expliquer pourquoi :

  • Dumas : 1836 ? – le romantisme bat son plein. Nous sommes en plein à son sommet. Révolutions partout. Les spectateurs savent de quoi il s’agit.
  • Sartre 1953 – La guerre vient de finir – les gens sont bien conscients de ce qui s’est affronter (Pétain, etc), Le Communisme est à son apogée (même si certains voient déjà venir sa fin ) – Sartre est l’intello français le plus connu au monde (Jean-Sol Partre, dans « L’écume des jours » de Vian.). En plus, la connaissance des enjeux du romantisme est là pour les spectateurs.
  • Montréal 2002 – nous ne pouvons absolument pas compter sur une connaissance des enjeux de la part des spectateurs. Donc nous avons le choix : monter la pièce à son degré zéro, ou bien la monter en allant le plus loin possible. Dans de second cas, il faut « cadrer » la pièce. D’où l’idée de ce prologue, de cette conclusion, et la présente proposition de mise en scène.

 

Attention : il ne s’agit pas de donner un cours sur Kean, bien au contraire. Il s’agit de faire vivre ce de quoi elle est faite. etc

La question que je souhaite aborder : comment faire vivre DANS LES YEUX des spectateurs ce que Hugo voit dans Shakespeare – la démesure, le refus de l’étroitesse, de l’économie. Comment le faire vivre aujourd’hui : au présent de notre représentation ?

 

 


 

Notes

 

[1] Pietro CITATI, La lumière de la nuit – Les grands mythes dans l’histoire du monde, Folio 3439, p 71.

[2] Ibid, p 72.

[3] Ibid, p 80.

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