Académie des Masques – Notes

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[01] Exception – de taille : André Pagé. J’allai lui lire la pièce chez lui, un moment inoubliable. Impossible d’oublier aussi les efforts déployés, des années durant, par Jean-Frédéric Messier, pour tenter de créer la pièce en version « pleine distribution » en français (puisque, en anglais, elle l’a été. À Winnipeg. En 1987. Dans une magnifique traduction de Martin Kevan).

[02] Le fait que j’aie CHAQUE FOIS résisté à l’envie d’imiter Obélix jouant à la mitrailleuse à baffes sur un légionnaire romain devrait suffire à prouver que je possède infiniment plus de contrôle sur mes actes que l’on ne s’accorde habituellement à m’en reconnaître.

[03] L’événement a eu lieu le 19 mars 1989. La victime s’appelait Joe Rose. Voir l’article commémoratif dans The Gazette, 20 mars 2015 par Richard Burnett : http://www.montrealgazette.com/health/prejudice+pride+forgotten+murder+rose/9619291/story.html

[04] Romain Gary, Lady L., Folio, p 39.

[05] Watch out, la Planète, les intellectuels québécois débarquent !

[06] Depuis quelques années, je m’attends sans cesse à apprendre un beau matin que le ministre de la culture d’Ouganda ou de la Russie poutinienne a enfin mis la main sur cette véritable mine d’observations fines et de réflexions profondes, et décidé de faire reparaître le dossier de Jeu dans la langue d’Idi Amin ou de Staline. Voir :

https://www.theguardian.com/world/2014/nov/08/uganda-drafts-anti-gay-laws-prison-promotion-homosexuality et https://themoscowtimes.com/news/religious-leaders-in-russia-want-men-to-stop-shaving-to-protect-themselves-from-homosexuality-58213 et http://www.courrierinternational.com/dessin/russie-le-ballet-noureev-censure-au-bolchoi?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1499876568

[07] Mon opinion au sujet des soi-disant penseurs indigènes de la chose théâtrale, avec leurs airs grandiloquents d’avoir en permanence accès à des vérités supérieures, ne s’est jamais remise de l’impression qu’a laissée en moi la lecture de ce numéro putride. À mes yeux, et jusqu’à preuve du contraire, leur docte opinion, à mes oreilles, vaudra désormais nettement moins que celle du premier venu. La capacité de cacher des préjugés dignes du plus réactionnaire des Hell’s Angels bouché derrière des bibliographies en huit langues sur trente pages N’EST PAS une vertu qui suscite automatiquement mon respect. – Au sujet de mes attentes à l’égard du travail intellectuel « honnête », voir, entre autres : « Le bruxisme de Lorenzo », « Épître aux Lacaniens » et « Des nouvelles de Polonius » .

[08] Je ne parle bien évidemment pas ici des cas où le retrait de l’auteur est un choix de sa part (chez les « littéraires », par exemple, qui ne s’intéressent que peu au processus de création à la scène), ni de ceux où ce retrait est décidé d’un véritable accord entre auteur et metteur en scène – comme ce fut le cas, par exemple, lors des répétitions de Bob, entre René-Richard Cyr et moi.

[09] Mary Pickford, Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks et D. W. Griffith.

[10] AQAD = Association québécoise des Auteurs dramatiques – syndicat professionnel chargé la défense des intérêts des auteurs-membres. http://www.aqad.qc.ca/auteurs/qui-sommes-nous/historique

[11] https://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_qu%C3%A9b%C3%A9coise_du_th%C3%A9%C3%A2tre et http://www.cqt.ca/accueil/actualites/217/ et https://ici.radio-canada.ca/arts-spectacles/PlusArts/2008/12/01/003-academie-theatre-fin.asp

[12] Le Conseil des Arts de la Communauté urbaine de Montréal, déménagé depuis et devenu au début des années 2000 le Conseil des Arts de Montréal (CAM).

[13] Il n’est peut-être pas inutile de noter que le nom de l’auteur, lui aussi, restera inchangé d’une production à l’autre – dans la mesure, en tous cas, où on se sera donné la peine de commencer par le nommer. (Note de 1994)

[14] Je souligne en 2017.

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