Extrait de mon Journal

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Lundi 28 janvier 08 – 23:30

 

Je suis en train de terminer un survol complet de tout Le Hobbit !

Je ne l’avais jamais tenté. Pas simplement depuis que j’ai mis le projet au congélateur en 2000, non… jamais !

 

C’est très étrange, d’ailleurs, comment je me suis retrouvé là.

Je suis pressé, pourtant, je n’aurais pas dû « perdre » du temps à ça – me disais-je. Il faut que j’aie terminé ma version « deux tomes en un » de Morceaux dans quatre semaines – cinq à tout casser.

Or, ça a été plus fort que moi. Il y a…quoi ? quatre jours ? cinq ?

Je pense que j’ai commencé par me dire qu’il y devait bien y avoir, là, quelque chose à citer dans ma deuxième partie à écrire. Mais cette intuition fugace s’est rapidement transformée et je me suis rendu compte, au fil des innombrables corrections – fautes de frappe, d’orthographe, de mise en page – que j’étais en train de… « renifler » ma propre piste. De tenter de me recréer une image de ce qu’a été pour moi toute cette période-là de ma vie. Je veux dire : « en-dessous » de l’accumulation des infos historiques et des tentatives de rédaction. En fait, je pensais même m’arrêter au Chevalier blanc.

Mais en bout de course, j’ai tout re-parcouru.

Et ça valait – très, très largement – le coup.

 

Premier constat (pour l’enlever du chemin) : ma séance de « reniflage » a porté les fruits escomptés. Je pense que j’ai là très largement de quoi citer dans Morceaux.

 

Mais mes deux constats principaux ont trait au Hobbit lui-même :

1- le volume, la masse !

2- Le propos

 

1- Dans l’état actuel des textes, j’ai calculé cet après-midi que publié tel quel, Le Hobbit ferait trois fois et quart (3,25 X) les Entretiens !

Sacré vingt dieux !

Au pif, compléter  les innombrables notes synthétiques y ajouterait encore au minimum un tiers, peut-être la moitié. Donc, dans l’état actuel du projet, le Hobbit c’est quelque chose comme cinq fois les Entretiens !

Or…

 

2- Ça se pourrait !

C’est ça, le choc primordial ! Ça se tient.

Oh, bien entendu, il y a encore des masses de boulot à faire.

Il faudrait, par exemple, rapatrier « avant » tout ce qui, pour l’heure se trouve « après » la fin de « l’intro. » Mais… ça se peut. Assez facilement, même ! J’en suis flabergasté.

Tout est là !

Bien embryonnaire, parfois. Mais c’est là. Et il n’y a rien à couper.

Attention – je veux dire : il y a des coupures à faire, bien entendu, mais tous les blocs identifiés ont leur pertinence. Il suffirait des les réaménager.

Fiou ! Soufflé qu’il est, le gars.

Chose certaine, il faudrait absolument que les passages sur mon entreprise – l’exercice de description du monde environnant, par exemple – viennent beaucoup, beaucoup plus tôt. Et que j’y fasse ensuite sans cesse référence.

 

Ah, si seulement j’avais six mois devant moi !

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